15 expériences incontournables à faire au Tibet

Le Tibet mérite un séjour à part entière ! Régulièrement placé sous les feux des projecteurs pour sa situation politique, on en oublie la beauté de ses paysages. Voici un aperçu de cette région autonome, perdue dans l’immense territoire chinois…

Le Tibet est situé sur le plus haut plateau du monde, ce qui en fait un préalable pour ceux souhaitant tenter l’ascension de l’Everest, le toit du monde. Le Tibet a été envahi dans les années 50 par l’armée de Mao : les Gardes rouges. Ils sont suivi de très violentes répressions et des exécutions massives… Mais aujourd’hui, les voyageurs en quête de sensations peuvent accéder à des visites incroyables à faire au Tibet !

Parcourir la Friendship Highway


Pour la plupart des voyageurs, le Tibet est une destination à part, caractérisée par un mysticisme omniprésent et une nature propre à l’élévation spirituelle. Ainsi, beaucoup décident d’atteindre le pays par la route, comme un signe de respect pour cette contrée où s’élève le toit du monde. La Friendship Highway est une route de plus de 1300 km qui prend sa source à Katmandou au Népal et court vers Lhassa. Depuis son tracé, on peut rejoindre des villes historiques, des monastères séculaires et même le camp de base de l’Everest. Une artère royale vers le cœur battant du Tibet.

S’initier aux secrets du bouddhisme au monastère de Sakya


Beaucoup de voyageurs viennent faire au Tibet ce qu’ils ne peuvent se permettre d’accomplir au cours de leur vie quotidienne : se recueillir et ouvrir leurs yeux aux choses de l’esprit. Depuis la Friendship Highway, il est possible de bifurquer vers le monastère de Sakya. Son allure guerrière et son enceinte fortifiée, inspirées des conventions architecturales mongoles, abrite en fait l’une des plus importantes bibliothèques du pays. Une centaine de moines protègent ce trésor du bouddhisme et offrent à qui le peut une porte d’entrée vers la connaissance spirituelle.

Admirer l’Everest depuis le monastère de Rongbuk


Toujours depuis la Friendship Highway, une piste spectaculaire se perd dans les montagnes environnantes pour stopper net aux portes du monastère de Rongbuk. Considéré comme le plus haut lieu de culte au monde, il est surtout connu pour sa vue époustouflante sur la face Nord de l’Everest. À près de 5000 mètres d’altitude, on en prend plein les yeux lorsque le temps est dégagé ! Pour ceux qui ne peuvent tenter l’ascension de Chomolungma, dormir sur les lieux leur donnera un aperçu grandiose de ce que peut être la vie sur le toit du monde.

Se recueillir dans le monastère Drepung


Vous voici dans le plus grand monastère tibétain au monde. C’est le lieu de sépulture de plusieurs Dalaï-lama, et surtout, un lieu de cristallisation de la lutte entre Chinois et Tibétains. N’hésitez pas à visiter ce lieu chargé d’histoire !

Voir le monastère de Shalu


Ce monastère contient de nombreuses reliques et autres objets religieux. Il est également connu pour ses « moines lévitants » : Selon la légende, lorsqu’ils méditent, leur corps s’élèverait de quelques centimètres au-dessus du sol… Cependant, n’espérez pas en voir durant votre visite ! La méditation est un moment sacré, incompatible avec la venue de touristes.

Grimper sur l’Everest


L’ascension de l’Everest se fait souvent par le Népal. Désormais, le flanc Est a été ouvert aux aventuriers et vous pouvez donc escalader l’Everest en passant par le Tibet. D’autres sommets de l’Himalaya sont accessibles aux touristes, avec des hauteurs moins vertigineuses. Renseignez-vous au préalable afin de partir et réservez des guides qualifiés !

Découvrir l’âme tibétaine dans la ville de Gyantse


Pour saisir l’essence même de la culture tibétaine, il n’est sans doute pas de lieu plus approprié que Gyantse. Sa vieille ville pavée a de tous temps accueilli les voyageurs d’horizons divers, venus commercer ici, ou simplement de passage en route vers des contrées lointaines. En plus de son monastère Palcho ou de sa forteresse et sa vue imprenable, la ville organise chaque année le Horse Racing Festival, une course de chevaux animée. L’une des activités à faire au Tibet absolument !

Rencontrer des tibétains dans la ville de Shigatse


Sur la route de l’amitié se dresse une ville d’importance par sa taille, la deuxième du Tibet, mais aussi par son histoire. Shigatse est aujourd’hui largement sinisée mais elle conserve une bonne part de l’identité locale, palpable notamment les jours de marché. Il y a beaucoup à voir et à faire au Tibet mais on oublie parfois que les Tibétains sont un peuple riche d’une culture millénaire et dont les traditions ont beaucoup à dire sur le monde d’aujourd’hui. N’hésitez pas à flâner parmi les vendeurs matinaux pour rencontrer des gens du cru et si vous êtes adroit, peut-être vous invitera-t-on dans l’une des maisons traditionnelles qui bordent les petites ruelles alentours.

Se perdre dans les ruelles de Lhassa


Au bout de la Friendship Highway, apparaissent les premières habitations de Lhassa. Capitale du royaume tibétain depuis le 7ème siècle, la ville subit aujourd’hui l’expansionnisme chinois qui, avec l’arrivée du train, ne cesse de s’accroître. Néanmoins, Lhassa conserve son authenticité dans le quartier tibétain et ses nombreux sites sacrés continuent d’émerveiller les touristes occidentaux. Palais d’été de Norbulingka, Potala ou kora du Barkhor, Lhassa est LA ville à faire au Tibet, tant pour y admirer son architecture que pour se frotter à la culture locale.

Faire le tour du temple Jokhang


À Lhassa justement, il est un site qui supplante tous les autres par la ferveur spirituelle qu’on peut y ressentir. Le temple du Jokhang est en effet le plus sacré du pays et un lieu de pèlerinage incontournable pour les adeptes. À toute heure du jour ou de la nuit, on peut observer des masses de marcheurs qui se prosternent régulièrement en agitant des moulins à prière. Il n’existe pas d’autre endroit à faire au Tibet pour prendre conscience de l’importance de la religion dans ces montagnes et laisser son esprit s’envoler au rythme lancinant du pas des religieux.

Visiter le Potala


Juché sur une colline, le Potala embrasse Lhassa et toute la région environnante. Le Potala était la résidence du Dalaï-Lama. Il est divisé en deux parties : le palais blanc et le palais rouge. Le premier était voué à la vie du Dalaï-Lama, le second à l’étude religieuse.

Plonger dans la légende au monastère de Samye


Autour de Lhassa, on trouve nombre de monastères d’importance qui ont marqué l’histoire du royaume. Drepung est le plus grand du Tibet, Sera fut un centre d’études majeur mais c’est Samye qui fut le premier construit, aux environs de 775. L’histoire dit que le Guru Rinpoche dut ici affronter les forces du mal pour imposer la foi bouddhique dans le pays. Ce qui est certain, c’est que les rives du Brahmapoutre offrent un cadre exceptionnel, quasi magique, sur lesquelles on se met à croire à toutes les légendes venues du fond des âges.

Méditer face aux eaux calmes du lac Nam-tso


À quelques heures au Nord de Lhassa, se situe l’un des plus majestueux lacs du Tibet. Pour beaucoup de pèlerins, la kora autour du lac Nam-Tso est un incontournable de la vie de croyant. Son immense superficie bleue grise et salée s’accorde parfaitement avec le blanc des cimes alentours et offre un spectacle inouï lorsque les animaux sauvages, yaks, grues et oiseaux migrateurs viennent s’y abreuver. À plus de 4700 mètres d’altitude, le lac est l’un des points de passage à cocher absolument sur sa liste des choses à faire au Tibet.

Déambuler dans les tunnels de Tsaparang


À l’extrême Ouest du Tibet, fut établi au IXème le royaume de Gugé. Sa capitale était alors Tsaparang, une ville minérale, qui a gravé nombre de ses structures architecturales dans le cœur même de la roche. Ici, l’inspiration cachemirienne et népalaise sont omniprésentes. On apprécie notamment les peintures murales qui ornent les grottes, les escaliers et les tunnels. Ils sillonnent les entrailles de la cité et offrent un sanctuaire à la culture tibétaine, pour l’instant préservé, des velléités d’assimilation de son colonisateur.

Partir à l’assaut du Mont Kailash


Tsaparang est un point de départ idéal pour se lancer à la conquête du Mont Kailash. Le « précieux joyau des neiges » et son lac associé, le Manasarovar, sont parmi les lieux les plus sacrés pour les bouddhistes, mais aussi pour les hindouistes ou les jaïns. Vous pourrez admirer les 6 714 mètres de sa haute stature depuis son pied, ou vous mêler aux pèlerins qui se lancent dans une kora de plus de trois jours pour honorer les dieux comme il se doit. Les animaux sauvages et la splendeur des lieux feront le reste !

Informations pratiques


Pour atteindre Lhassa, le plus simple est d’emprunter la voie des airs. De nombreux vols relient les grands villes chinoises à la capitale, mais il est aussi possible de choisir le train. Il vous faudra alors compter plusieurs jours de trajet.
Les adeptes du voyage lent choisiront eux d’emprunter la route de l’amitié. Prenez garde à l’altitude qui peut faire des ravages sur les organismes mal préparés. Respecter les paliers et ne tentez d’ascension que si vous ne souffrez pas de maladies cardiaques.
Sachez également que les hébergements sont rares et pas toujours de qualité. Les caravansérails offrent une alternative bon marché mais les conditions y sont minimales.
Enfin, soyez sûr de bénéficier de toutes les autorisations administratives. Il y a beaucoup de choses à faire au Tibet mais toutes ne sont pas autorisées et la bureaucratie chinoise est intransigeante !

Les incontournables du Tibet… Et après ?


Le Toit du Monde est une terre d’exception, dont l’attractivité touristique ne cesse de grandir à mesure que la quête spirituelle devient une nécessité pour beaucoup de citoyens du monde. Il est aussi entouré par des voisins aux caractéristiques communes comme le Népal avec qui il partage l’Everest, l’Inde et ses nombreuses filiations religieuses ou encore, pour le meilleur et pour le pire, la Chine qui lui a offert la modernité au prix de son autonomie. Le pays recèle de multiples occasions de s’émerveiller à la beauté du monde et des Hommes…

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